Nomades
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Nomades

Cité ambulante des gens qui font
Tagada tsouin...
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

 

 [RP] La caravane passe

Aller en bas 
AuteurMessage
Carne Pizeto

Carne Pizeto


Messages : 1863
Date d'inscription : 10/05/2012

[RP] La caravane passe Empty
MessageSujet: [RP] La caravane passe   [RP] La caravane passe Icon_minitimeJeu 27 Juin 2013 - 21:39

Prelude

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Inscrit le: 17 Juil 2009
Messages: 36
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Posté le: 23 Juin 2013 19:16    Sujet du message: [RP] La Caravane Passe[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Froid soleil, pâle même, pour la saison, consécutif à un déluge rapide qui les avaient surpris sur la piste que la caravane avait prise. Depuis Tolosa, le temps avait été changeant. Forçant les Nomades à mettre pieds à terre, afin de pousser les roulottes embourbées dans la boue fraîche. Prélude était de ces caravaniers. Il avait passé la nuit avec les cousins à sortir les grandes roues cerclées de fer piquetées par des points de rouilles naissants, des marais fangeux qu'étaient devenues les routes locales.

Au petit matin, sur la place du marché de Muret, le Borgne était exténué. Éreinté par la tâche nocturne. La plupart passèrent leurs derniers efforts à disposer la multitude de roulotte en W, sous la houlette de Carne.

Une fois fait, il se mit debout sur le toit de sa caravane pour contempler l'édifice éphémère de la famille, constitué d'entrelacs complexes de toiles de tentes et des roulottes.
Le Borgne aux cheveux longs, poivres et sels, noués en catogan avaient les traits fins, tirés par la fatigue, visible sur la partie non couverte de son large bandeau noir et or. Son oeil valide, au bleu océan, arborait de lourdes paupières. Grand de six pieds et deux pouces, d'une musculature avantageuse, il était vissé dans une chemise marron et un gilet noir. Prélude était absorbé par cette contemplation.
Puis, d'un geste presque félin, il sauta à bas de son toit pour rejoindre sa femme.

[b style="font-weight: bold"]-" J'vais me pieuter, Sebille. Je suis mort. " [/b]

Sans plus de cérémonie, Prélude alla prendre sa couche et en l'espace de quelques instants, trouva le sommeil.

Ce fût comme d'habitude depuis ces dernières semaines. Des rêves au réalisme poignants, aux douleurs vivaces, une rémanence de son passé. Marquant plusieurs étapes de sa propre vie.

Il se tenait sur un destrier à la robe noire de jais. Entouré de plusieurs fantassins. Une avant-garde armée jusqu'aux dents, sur la route de Labrit, en Gascogne. Les événements récents avaient conduits les périgourdins à prendre armes pour chasser une meute épaisse de brigands.
Perché sur son cheval, Prélude était plus jeune, les cheveux aussi noirs de jais et longs que la crinière de son destrier. Le visage entier, d'une beauté calme et stupéfiante, exempte de cicatrices, rasé de frais. Des traits fins, une peau halée, ses deux yeux bleus aussi profonds que les abysses elles-même.
Ils progressaient sous le soleil tombant de cette fin de journée lorsqu'ils furent pris en embuscade à l'orée d'une forêt par ceux qu'ils poursuivaient.

Sans même réfléchir, le Desfontaines avait dégainé sa longue Lochabre et chargeait sans pitié dans l'amas d'adversaires. Il trancha avec une précision chirurgicale plusieurs des dits agresseurs. Sans même ciller, ni détourner sa trajectoire une seule seconde. La chair se fendait, les os se disloquaient. Ses fantassins avaient emboîté le pas au Lieutenant de la garde personnelle du Coms du Périgord, dans un cri de rage puissant, d'une même voix. Il refît un passage dans la masse, éliminant froidement plusieurs autres brigands.
Il du planter sa lame dans un ennemi trop vigoureux car elle resta coincée dans ses entrailles avec force. Impossible de s'attarder à la récupérer. Le jeune guerrier dû mettre pied à terre dans un bond agile et rapide, dégainant une lame courte dans sa main gauche et sa hache de guerre ouvragée, dans la droite.
Un premier opposant vînt à lui, épée brandîe en sa direction. Il resta à sa place, prît appuis, puis d'un air presque nonchalant, écarta avec facilité la lame adverse avec la sienne sur le côté, profitant de son déséquilibre pour lui planter sa hache dans le cou. D'un coup de pied, il écarta le corps agonisant pour encaisser l'attaque d'un nouvel adversaire qu'il para de sa lame, avant de le repousser d'un nouveau coup de pied. Surpris, son opposant ne vît pas la lame s'enfoncer dans sa gorge, ripant au passage les os de sa nuque dans un bruit strident qui résonna dans les propres os du castillonais.
Les ennemis, ainsi se succédèrent avec force, amenuisant, petit à petit par leur nombre important l'avant garde entraînée périgourdine. Il fît face, affrontant parfois deux opposants à la fois.
Mais que faisait l'armée principale ? Il s'arrêta quelques instants pour regarder en arrière. Sur une colline, non loin, se tenait son Coms et son armée. Qui ne bougeait pas, qui scrutait sans ciller.
Ce fût son erreur. Il n'eut pas le temps de parer ou éviter la flèche qu'il entendit froisser l'air pour se loger en plein dans son épaule, lui arrachant un beuglement de douleur. Un coup de lame lui entailla la partie droite de son visage aussitôt. Puis ... puis plus rien.

Prélude se réveilla d'un coup sec, se redressant aussi vivement qu'une corde d'arc qui se détends. Le front en sueur, la respiration haletante.
Au dehors de sa roulotte, la cohue du marché faisait son bruit habituel. Chaque fois qu'il refaisait ce rêve ... c'en était douloureux. Il tînt quelques secondes son épaule depuis cicatrisée, et ressenti une vive douleur sur la face cachée de son visage, comme une rémanence de son passé.


[RP Ouvert à qui le souhaite ]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Sebille

Inscrit le: 31 Jan 2013
Messages: 30
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Posté le: 26 Juin 2013 21:54    Sujet du message: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Y a pas à dire, son époux était étrange ces derniers temps. Sébille l'observait l'air de rien, sans qu'il ne s'en aperçoive.
Elle disait qu'elle allait cueillir des simples, mais le pistait régulièrement, essayant de deviner ce qui pouvait se cacher derrière ses cheveux poivres et sels. Ses cheveux, jadis couleur de jaie...ou couleur corbeau volant dans la nuit noir d'un soir d'hiver.
Revenons à nos moutons. Blanc et cotonneux, doux comme les bras d'un homme après une chaude nuit d'amour...un soir d'été cette fois-ci. Oui, je m'égare à nouveau, je reprend donc.


[b style="font-weight: bold"]-" J'vais me pieuter, Sebille. Je suis mort. "
[/b]


Sébille n'eut même pas le temps de répondre qu'il ronflait déjà, le goujat! La bridille haussa les épaules, lui souhaitant une bonne sieste en grognant, puis continua de noter ses quelques ventes des dernières semaines. Le dernier client était un duc de Penthièvre, c'était pas rien quand même, et elle entoura son nom d'une grosse bulle, dessinant sur le dessus une belle couronne. Un duc, ça se bichonne!

C'est alors qu'elle entendit Prelude gémir dans son sommeil, puis crier, avant de se réveiller en sursaut.
Lâchant sa plume, elle le rejoignit sur le lit, à genoux à ses côtés.


[b style="font-weight: bold"]J'ai fait une grosse rature sur la couronne à cause de toi. Le Penthièvre est balafré comme je les aime...
[/b]
Sébille lui sourit, puis essuya son front gentiment du bout des doigts.

[b style="font-weight: bold"]Qu'est-ce qui se passe Prelude? C'était un cauchemar? Tu veux me raconter?[/b]

L'épouse vint se caler contre lui.

[b style="font-weight: bold"]Allez, parle homme, je t'écoute...[/b]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Andromeline



Inscrit le: 20 Mai 2013
Messages: 3
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Posté le: 27 Juin 2013 01:56    Sujet du message: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Andromeline était, comme a son habitude, en pleine conversation intéressante sur des sujets divers et variés avec ses cousines Rolandes et Helianthe, quand elle entendit Prelude sauter du toit de sa roulotte.
Elle le regarda rentrer et adresser un simple[b style="font-weight: bold"] "Jvais me pieuter, Sebille. Je suis mort."[/b] a sa femme. Elle se mit a se perdre dans quelques divagations et a s'absenter momentanément de la conversation en pensées.
Ce dernier semblait étrange ces temps ci.. Fini les petites chamailleries, c'est a peine s'il s'amusait a l’embêter en l'affublant de surnoms qu'elle déteste. Fini les grandes conversations sur tout et sur rien ou il enchaînait boutade sur boutade...
Ils avaient prévus ensemble quelques séances d’entraînement au combat lorsqu'il avait vu les (in)capacités désastreuses de celle ci dans ce domaine, et qu'il semblait s’inquiéter du sort de la jeune nomade dans l'éventualité ou celle ci se retrouverait en danger. Mais ce n'était manifestement plus a l'ordre du jour.
Malgré ces airs de gros dur, Andromeline s'était toujours sentie proche de Prelude. Elle ne sait pas vraiment pourquoi mais elle voit en lui tout le bon qu'il s’évertue a dissimuler sous cette apparence de rustre ascendant bourrin. Il était un peu comme une sorte de grand frère bienveillant a ses yeux. Et même si ce qu'elle ressent a son égard n'était pas réciproque elle s'en moquait. Elle devait faire quelque chose. Mais quoi ? Les quelques pics et pitreries de cette dernière n'avaient rien donné de bien concluant. A part des bâillements et des soupirs, impossible d'en tirer quoique ce soit...
Elle ne pouvait pas en rester la. Son empathie pour ce bougre de Prelude la poussait a faire cogiter ses deux neurones... Elle prit son courage a deux mains et se mit a griffonner un petit mot sur un morceau de papier qui traînait dans sa besace :


[b style="font-weight: bold"]Cher Prelude,
J'aimerai me tromper mais je sens que quelque chose ne va pas. Je ne suis probablement pas la personne dont tu es la plus proche, mais je me suis dis que je peux tout de même tenter de te transmettre toute l'aide qui m'est possible de t'apporter si tu as envie de la recevoir. Tu sais, c'est parfois un peu plus facile de se confier a quelqu'un qui n'est pas directement proche de toi. Arrete de faire ton huitre, ouvre toi un peu...
Tu peux compter sur moi, si t'as besoin de parler, de vider ton sac, je suis la. Je t’apprécie énormément Prelude, fais attention a toi...
Méline.[/b]

Elle plia cette ridicule missive, hésita, puis se leva sous les yeux intrigués de ses cousines. Elle leur expliqua qu'elle avait une petite chose a faire et qu'elle revenait vite. Andromeline chercha donc ou mettre ce petit mot de sorte que l’intéressé puisse le trouver.
Elle eu le déclic, elle savait ou le placer... Elle demanda a Sebille de lui prêter la dague de Prelude un instant. Vu qu'il dormait profondément et qu'ici la confiance regne, Sebille accepta. Cette dague, il lui avait deja preté a deux reprises lorsqu'elle était embêtée par des bonhommes un peu insistants. C'était a ses yeux comme un petit clin d'oeil et un symbole. Elle glissa donc discrètement le billet dans le fourreau de la dague puis la rendit a la jeune femme, en espérant que celle ci ne se fasse pas gronder a cause d'elle parce-qu'elle aura toucher a ses affaires.

D'un pas léger, elle retourna a ses papotages habituels avec ces cousines, le sourire aux levres et en demandant ce qu'elle avait encore raté comme épisode dans la discussion, tout en souhaitant très fort que son action ne sera pas vaine...
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Carne

Inscrit le: 10 Mai 2012
Messages: 223
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Posté le: 27 Juin 2013 15:07    Sujet du message: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Pendant ce temps, assis sur une pierre plate, non loin du campement, Carne le sévère, avoyer des crépuscules, compétiteur de pêche lacustre, graissouillant dedans sa barbe, mais svelte dedans son beau futal, épluchait doctement un bout de saucisson coincé entre le pouce et le couteau.

Un homme d'arme en patrouille devisait avec lui mi-figue mi-raisin. Après les banalités d'usage sur le temps et sur la guerre, on tourna aux questions de rigueur.


[b style="font-weight: bold"]- Alors comme ça vous êtes des nomades, hmmm?
- Ben ouai...
- Et vous êtes tous cousins...
- C'est vrai.
- Et alors, vous euh... vous êtes des brigands, hein, j'parie?
- Ah ça non...
- Ah, même pas un petit peu? allez, avouez... vous pouvez m'le dire, vous savez?
- Ben oui, mais non... désolé
- Je vois... alors vous êtes venus travailler pour le Roi?
- Non
- Pour l'empereur alors?
- Non plus
- Rome? la Navarre, L'anjou, les croisés?
- Rien du tout...
- Vous êtes forcément au service de quelqu'un!
- Vous, vous avez des drôles d'idées, vous alors....
- Ah... Alors, vous êtes des mercenaires?
- Ben non...
- Quoi, vous ne faites pas la guerre?
- Non... la guerre, c'est salissant...
- Pourquoi? Vous aimez pas votre pays, c'est ça?
- Non, c'est vrai.... mais c'est parce qu'on en a pas...
- Mais... et vos champs? Vous devez bien vous occuper de vos champs, non?
- Non, pourquoi?
- Mais la terre, mon ami, la teeeerre!!
- Oh, moi mon bon monsieur, la terre, vous savez, j'aime bien la carresser du pieds et elle a la gentillesse de me porter en retour, mais alors, creuser d'dans.... pfff.... et puis c'est salissant....
- Mais vous voulez être riches, non?
- wooaf, pas vraiment...un peu, mais pas trop... c'est fatiguant....
- Mais alors enfin quoi, vous êtes des sortes de révoltés, c'est ça?
- Ah, non, ça aussi, c'est trop fatiguant...
- Mais enfin, vous ne pouvez pas simplement vous promener comme ça, sans raison, sans but, sans cause, juste pour le plaisir de vous balader en faisant des p'tits boulots?
- Mais si! Enfin, juste un jour sur deux, parce que .... il faut bien se reposer entre deux journées de marche.
- Mais.... ce n'est pas... nnormal!!!
- Oui, mais c'est suffisant!
- Je ne comprends pas....
- C'est vrai.[/b]

Le type s'en va.... puis il revient...

[b style="font-weight: bold"]- Et euh... je peux venir?
- Evidemment...
- J'ai des muscles vous savez? ... Hein? Quoi? c'est vrai?
- mais puisque j'vous l'dis.
- Et on va où?[/b]

Carne lève le nez de son reste de saucisson

[b style="font-weight: bold"]- Où tu veux aller cousin?
- Euh.... j'en sais rien, moi...
- Ah oui? Eh Bah, allons-y alors !
- Donc, on va se promener ? Et on va faire quoi?[/b]

Carne sourit , ouvre grand les bras et s'écrie :

[b style="font-weight: bold"]- Mais.... c'est ça qui est beau : Rien du tout!!! [/b]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prelude

Inscrit le: 17 Juil 2009
Messages: 36
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Posté le: 27 Juin 2013 15:39    Sujet du message: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


[b style="font-weight: bold"]-" De toute façon ... les Penthièvres sont ... des dégénérés congénitaux ... "[/b] mâchonna le borgne, la respiration encore haletante.

Ces derniers temps, il avait changé, il le savait. Lui qui était d'un naturel ouvert, rieur était devenu son propre extrême. Froid, fermé, peu bavard, souvent pensif, alors qu'habituellement, son esprit est si vif qu'il déblatère les mots à la vitesse de claques dans l'air aussi cinglantes que des coups de fouets.
Sa respiration était toujours saccadée. Son oeil mort lui faisait toujours un mal de chien. Comme si une lame rouillée était enfoncée dedans et que le borgne ne pouvait la retirer. Ce genre de torture aussi physique que mentale.
Soudain, la douleur se répandit comme la foudre dans son corps. Ses muscles se contractèrent d'un coup sec. Prélude eût l'impression que son oeil mort vomissait des flots de sang invisible.

Au prix d'un effort psychique important, le Desfontaines parvînt à reprendre l'empire sur lui même, sa respiration était encore haletante, la douleur s'estompant. Quelques minutes passèrent dans le silence, avec pour seul son occasionnels, celui du froissement des peaux lorsque les membres de Prélude tremblaient.
Soudain, d'une voix basse et grave, il lâcha à l'adresse de sa femme :

[b style="font-weight: bold"]-" L'écho du membre fantôme ... " [/b]

Puis le Borgne rajouta pour explications :

[b style="font-weight: bold"]-" Ceux qui ont perdu une partie de leur corps, un bras, une jambe ou autre, comme un œil ou une oreille, ont des rémanences nerveuses. On sent notre membre perdu, parfois, l'on ressent même la douleur du moment où l'on a perdu ce membre ... C'est ce qu'il vient de m'arriver. "[/b]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Sebille

Inscrit le: 31 Jan 2013
Messages: 30
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Posté le: 27 Juin 2013 16:09    Sujet du message: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Sébille l'écoutait gravement, un peu inquiète de le savoir en souffrance. Elle scrutait avec attention son visage, encore crispé par la douleur ou l'effort qu'il faisait pour prendre sur lui et dépasser le mal.
Elle posa une main sur sa cuisse qu'elle caressa doucement de son pouce. Elle aurait aimer le soulager, mais il était tellement étrange en ce moment qu'elle n'osait lui proposer quoi que ce soit.


[b style="font-weight: bold"]Que veux-tu que je fasse, p'tit pois, pour que tu oublies ce membre fantôme? Je peux te masser si tu veux, ou te préparer une potion...[/b]

Sébille se prenant au jeu s'imaginait le guérir avec son bouillon de poule aromatisé aux fleurs.

[b style="font-weight: bold"]Alors, dis-moi...qu'est-ce que je peux faire?[/b]

Elle se pencha un peu, se positionnant sous son visage pour capter son regard. Qu'elle aimerait qu'il redevienne comme avant...joueur, drôle, taquin, un peu acide. Là, elle était décontenancée, perdue. Elle n'arrivait plus à l'atteindre.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 
Revenir en haut Aller en bas
 
[RP] La caravane passe
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [RP] Gargote Lorraine. La caravane passe ...
» [RP] La cinquième caravane
» Un présent sans passé pour Kaylïa
» La caravane tape l'incruste dans la forêt de Muret

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nomades :: La Caravane passe [accès à tous] :: [RP] Recueil des petites histoires de la famille cyclopède.-
Sauter vers: