[RP] Tagada Tsouin..... à Pontarlier.

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Carne [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Inscrit le: 10 Mai 2012 Messages: 199	[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Posté le: 28 Fév 2013 13:07 Sujet du message: [RP] Tagada Tsouin..... à Pontarlier. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Les caravaniers de Grand'Sion entrent dans Pontarlier au petit matin. Il font un demi-cercle avec les roulottes parce ça fait plus grand et que sinon, c'est le bazar pour manoeuvrer au départ. La marche arrière en roulotte, c'est le constat à chaque coup... Carne le sévère, taciturne dedans sa barbe, patriarche des barreaux de chaises rempaillées, grand pêcheur de monstres lacustres, se dresse en craquant de partout et hume l'air parfumée des effluves campagnardes de la bourgade frontalière. Poules, dindes, veaux, ânes, boeufs gras.... une vraie basse-cour. Pontarlier!!!!!! Dix minutes d'arrêt! Pause pipi! Avoine pour les chevaux! De la graisse pour les essieux de la Six! Ça fait deux heures que ça couine et ça commence à me peler l'oignon! Dépose voyageur et embarquement des touristes! Il saute à terre, fait un pas de côté pour éviter une bouse de crottin et par à la recherche d'un local pour demander son chemin.
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Fredyanne [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Inscrit le: 10 Déc 2009 Messages: 2640 Localisation: A Pontarlier auprès de son amour//HRP .Cévenole pure et dure !	[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Posté le: 28 Fév 2013 13:29 Sujet du message: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Fredy en parcourant le village pour aller sur Dole où elle avait à faire fut surprise d'entendre un boucan pas possible .Pourtant il en était passé des voyageurs ,mais là ça dépassait l'entendement . Elle fit faire demi tour à Blaky et se dirigea vers le groupe et y vit le bazard qui l'a mis un peu en colère car ce bel endroit était souillé , sans descendre de sa monture ,elle s"adressa à celui qui faisait tant de tapage très aimablement mais avec le ton un peu haut .. Bonjour messire ! je me présente tout d'abord , je me nomme Fredyanne ,que nous vaut cette visite et ce boucan ? vous savez il y a une place dans notre village et tout ce qu'il vous faut! alors pas besoin d'abîmer notre belle campagne avec tout un tas de choses plus ou :moins agréables ! nous n'avons jamais refusé l'hospitalité à qui que ce soit pourvu qu'il se tienne bien ! Alors s'il vous plait je vous demande soit rentrer gentiment et proprement dans notre village ,je mettrais un terrain à votre disposition pour y mettre vos roulottes ! soit vous passez votre chemin et allez dans une ville voisine ! c'est à vous de voir ! Bien qu'elle fut préssée elle attendit la réaction du messire ou d'autres personnes qui occupaient le terrain . _________________ [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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Un coup de trompe, explosif, déterminé, net et sans bavure.
Hop tout le monde descend.
Pas trop tôt !
Grand moment de communion, même si c'est disséminés que chacun se cherche un coin pour pisser.
Carne inspecte, grogne, bougonne, houspille ; tout le monde s'en tamponne.
Il fait bouger son œil unique, ce qui lui donne invariablement l'air sévère.

Rolandès secoue son jupon. Droite et altière, elle le dépasse.

Faudra graisser la cinq aussi. Il y a de la graisse de porc sous le siège du conducteur, roulotte Barbak.

Une femme à cheval s'arrête et les regarde du haut de sa monture, dédaigneuse, limite désagréable.

Citation :

... je mettrais un terrain à votre disposition pour y mettre vos roulottes !

Les mains sur les hanches, Rolandès la dévisage avec mépris. Sans prendre la peine de répondre, elle s'adresse directement à son cousin.

Carne, il faudrait voir à ne pas tarder. J'aimerais qu'on s'en aille quérir au plus vite la nouvelle épouse de mon mari.

Rolandès s'étrangle d'indignation.
Elle en devient aussi écarlate que son jupon, ce qui ne laisse présager rien de bon.

Je suis Rolandès Sabeliko. Il n'est pas encore venu le temps où l'on m'affublera d'un maître.

Le cheval piaffe.
Carne le probe parlemente avec un local.
Pif!paf!pif!paf!pif!pif!paf!
Elle reconnaît là le langage fleuri du Pizeto. C'est qu'on ne rigole pas souvent dans la roulote du sévère. On parle espèces sonnantes et surtout trébuchantes car l'homme couve son or d'un amour exclusif.

Tandis qu'il se répand en amabilités, Rolandès s'en revient, petit pot de graisse en mains qu'elle fourre sur les genoux de la cavalière haut perchée.

Si vous voulez suivre, rendez-vous donc utile.

Et relevant le menton pour indiquer la direction.

La cinq et la six.